Revue de presse
Slow TV, slow food, slow cities… Cinq façons de ralentir le rythme
En Norvège, la “téléscargot” bat des records d’audience. L’accélération de la vie quotidienne et de nos modes de consommation pousse certains à entamer un mouvement de décélération. Par Catherine Fournier
“Lent(e)”. Dans la langue française, cet adjectif reste péjoratif. Dans sa version anglaise, “slow”, il désigne depuis les années 1990 un mode de vie tendance, avec le slow food, les slow cities, le slow art, la slow science, la slow life… et plus récemment la slow TV. Les programmes de la chaîne publique norvégienne NRK, qui proposent des jours entiers d’images de paysages, de tricot ou de pêche, battent des records d’audience.
Alors que les jeunes Français sont plus stressés que leurs aînés (plus lents ?), francetv info décline cinq façons de ralentir le rythme.
Vers la fin de l’article : on peut lire ceci
Voyagez dans une slow city
Dans la lignée du slow food, des slow cities ont commencé à voir le jour en Italie en 1999, à l’initiative de Pier Giorgio Oliveti. Orvieto, l’une des premières villes lentes du monde, abrite le siège du réseau Cittaslow. Réseau qui regroupe désormais plus de 150 villes de moins de 50 000 habitants dans 25 pays sur les cinq continents. Elles figurent toutes sur cette carte. En France, huit villes ont adhéré à la charte des slow cities, dont récemment Mirande, dans le Gers.
Elles ont adopté un manifeste qui comprend 70 recommandations et obligations, dont la mise en valeur du patrimoine de la ville, la propreté, la création d’espaces verts, le développement de commerces de proximité, la limitation de la voiture, etc. Le réseau Cittaslow dispose d’un corps d’inspecteurs qui effectuent un contrôle tous les trois ans. Les villes qui respectent la charte reçoivent un label – non reconnu par l’Etat – dont le logo est, bien sûr, un escargot.